Gloria, laus et honor (Hymnus in die ramorum) |
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Gloria, laus et honor tibi sit, rex Christe redemptor, cui puerile decus prompsit Hosanna pium. Israel tu rex, Davidis et inclyta proles, nomine qui in Domini, rex benedicte, venis. coetus in excelsis te laudat caelicus omnis et mortalis homo, cuncta creata simul. plebs Hebraea tibi cum palmis obvia venit: cum prece, voto, hymnis adsumus ecce tibi. hi tibi passuro solvebant munia laudis; nos tibi regnati pangimus ecce melos. hi placuere tibi; placeat devotio nostra, rex pie, rex clemens, cui bona cuncta placent. gloria, laus et honor tibi sit, rex Christe redemptor, cui puerile decus prompsit Hosanna pium. Le sixième dimanche de Carême est celui des Rameaux, qui commence la semaine Sainte. Il commémore l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem, quelques jours avant sa passion et sa mort sur la Croix. L'assemblée se réunit en quelque lieu hors de l'église, où le célébrant bénit les rameaux (palmes, buis ou laurier selon les régions), et d'où part une procession vers l'église, pour la messe au cours de laquelle on lit un des Évangiles de la Passion. Les fidèles rapportent chez eux les rameaux bénits et en ornent les crucifix de leurs maisons. Les éléments essentiel de la messe d'aujourd'hui existent depuis le IVe siècle. Tandis que Rome inaugurait ainsi la grande semaine en toute sobriété, l'église de Jérusalem invitait les pèlerins à participer à une procession « mimant » l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem. Impressionnés par ces rites, les pèlerins de Gaule les introduisirent en Occident. Théodulphe d'Orléans composa à cette occasion un premier texte de (« Glória, laus et honor tibit sit, Rex Christe Redémptor : Cui puerile decus prompsit hosánna pium » ; « Gloire, louange, honneur à toi, Christ-Roi, Rédempteur, à qui une jolie bande d'enfants chanta un pieux hosanna ». La procession représente par des gestes ce que l'Eucharistie réalise : l'entrée du Seigneur dans la nouvelle Jérusalem.
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